Plusieurs facteurs sont à l’initiative de cette démarche comme l’avancée en âge des personnes hébergées dans les dispositifs adhérents de la FNH-VIH et autres pathologies ou la création de nouveaux modèles d’ACT, notamment ceux destinés aux personnes sortants de prison pour raison médicale en fin de vie.
Une première étape dans la réflexion a été franchie à partir des travaux de l’Observatoire national de la fin de vie qui a publié en janvier 2015 une analyse portant sur 59 ACT. 102 décès entre 2012 et 2013 ont été comptabilisés. Parmi ces derniers, 80 situations de fin de vie (décès non soudains) ont fait l’objet d’une étude particulière par l’ONFV avec un accompagnement de la Fédération.
Le rapport s’intéresse aux principales étapes du parcours de soins et d’accompagnement de la personne en fin de vie hébergée en ACT en révélant que pour 60% des ACT, la fin de vie ne constitue pas un motif de refus d’admission. Néanmoins, le rapport précise que 60% des personnes décédées pendant la phase de l’enquête sont décédées dans un établissement sanitaire.
Aussi, il apparait selon l’ONFV que la carence de l’offre en ACT ne favorise pas dans certaines régions des échanges entre structures. La FNH-VIH et autres pathologies souscrit naturellement à ce constat !
Enfin, le rapport d’étude démontre que 42% des ACT se retrouvent en difficultés pour organiser les obsèques du résident décédé en raison de l’absence d’entourage familial et de ressources financières de la personne.
La FNH-VIH et autres pathologies poursuivra prochainement ces réflexions, notamment en réfléchissant aux pratiques professionnelles, d’autant plus que l’ONFV note que les ACT « pourraient de plus en plus être investis comme des lieux d’accompagnement de la fin de vie ».
Retrouvez directement le rapport de l’ONFV en ligne : http://www.onfv.org/fin-de-vie-des-residents-dappartements-de-coordination-therapeutique-act/